L’église Saint-Vincent
Construite au 12e siècle, l’église, de style roman, a été profondément remaniée et complètement rénovée.
Elle abrite un Christ en bois daté du 17ème siècle, une statue de Saint-Vincent du 15ème siècle et des vitraux d’époque contemporaine.
Le presbytère
Construit au 15e siècle, remarquable par ses voûtes en arêtes et en berceau, il logea jusqu’à deux prêtres avant d’être transformé en meublé de tourisme disponible à la location.
La Vierge enceinte
À l’extérieur de l’église, la vierge « enceinte » accueille le passant. Érigée en 1865, Marie – foulant aux pieds un serpent, comme évoqué dans l’Apocalypse de St Jean – porte une couronne de douze étoiles. C’est l’une des rares représentations de la mère du Christ en parturiente. Il n’en existe que 11 en France.
La Tour de l’horloge ou beffroi
Situé sur la place principale du village, le beffroi a été construit en 1852, elle prit quelques rides lors du tremblement de terre de 1909. Au pied de la tour une stèle en mémoire de Franck Chesneau, pilote de bombardier d’eau cornillonnais, décédé dans l’exercice de ses fonctions. La place a été rebaptisée en son honneur en 2020.
Fresque du futur Office de Tourisme
Le village de Cornillon-Confoux est au cœur de la Provence et la fresque réalisée sur le mur de l’office de tourisme et de la culture en 2021 (installation prévue en février 2022) en est la parfaite illustration.
Sur la façade, sont reproduits les thèmes favoris du peintre et illustrateur Léopold Lelée (dit Léo Lelée) [1872-1947], arlésien d’adoption, ainsi que les motifs provençaux rendus célèbres, à travers le monde, par l’un des plus grands couturiers français (arlésien lui aussi) et une grande marque de tissus intemporels provençaux.
Ikaria
Dans les années 90/2000, Igor MITORAJ, sculpteur polonais à la renommée internationale, résidait régulièrement à Cornillon-Confoux. L’artiste offre à la commune en 2007, une de ses sculptures en bronze issue de sa période artistique sur la nouvelle mythologie : IKARIA, la Victoire. Cette œuvre s’inspire de la mythologie grecque et représente avant tout un travail poétique sur la mémoire de l’héritage de nos origines gréco-latines, marqué par l’inguérissable nostalgie du paradis perdu des Grecs anciens.
Fresque Adam de Craponne
Ce trompe-l’oeil est un hommage à Adam de Craponne (1526-1576), gentil-homme provençal et ingénieur français qui construisit entre 1557 et 1558 le canal qui porte son nom, et qui permit d’irriguer la Crau avec de l’eau provenant de la Durance. A Cornillon, en 1559, Adam de Craponne fit exécuter le percement d’une colline, allant de la plaine du Cros du Lys au travers de la montagne jusqu’à la rivière de la Touloubre, offrant ainsi un débouché artificiel qui permit d’assainir ces lieux marécageux. Il a apporté le bien-être et la prospérité au village de Cornillon. Cette fresque, est le témoin d’une époque et la volonté de transmettre à chacun la mémoire d’une vie quotidienne passée dont l’emprunte est encore visible aujourd’hui.
La chapelle Saint-Vincent
Chapelle romane, construite au 11e siècle par les moines de Montmajour, près d’une nécropole salienne datant du 1er siècle avant J.-C. Sur les faces ouest et sud de la chapelle se trouvent deux stèles funéraires d’époque romaine en remploi.
La nécropole
En 1964, en creusant un nouvel accès au cimetière, neuf sarcophages d’une nécropole paléochrétienne furent découverts. En 1971, 18 autres sarcophages ont été mis à jour. L’abondance de tessons campaniens date le site du 1er siècle avant J.-C.
Le tombeau romain est classé monument historique.
La mairie
Château probablement construit au 12e siècle par les moines de Montmajour, contre le deuxième mur d’enceinte. Vers 1869, le château fut vendu à la commune qui y aménagea la mairie et l’école.
Le château de Confoux
L’origine du mot « Confoux » vient du fait que deux plaines, passant l’une au Nord et l’autre au Sud du village de Lançon, viennent se joindre en cet endroit. Le château de Confoux est un ancien château-fort probablement construit au 13e siècle. Les habitants s’y installèrent autour. C’est une vaste construction qui comprenait une église de style roman. Le jardin abrite des sculptures de bronze d’Igor MITORAJ -artiste polonais de renommée internationale.
Le château du lys
Construit au 17e siècle, il est situé au pied de l’éperon rocheux, côté sud-est. Des tessons de céramique gallo-romaine attestent de l’existence d’un site archéologique.
La fresque « la fille du puisatier »
Ce trompe-l’œil met en scène les personnages principaux du film de Marcel Pagnol, « La fille du puisatier », sorti en 1940, interprétés par Raimu, Fernandel, Josette Day ou encore Fernand Charpin réunis autour d’une table sur un balcon. Bon nombre de scènes ont été tournées en bas du hameau de Confoux, dans les champs d’oliviers. Tourné à l’abri pendant l’invasion allemande de juin 1940, l’équipe de tournage se souvenait du bruit des canons. Ce film s’est retrouvé imprégné de l’actualité, bien au-delà des intentions du réalisateur.
Les apiers ou murs des abeilles
Cornillon-Confoux compte 2 apiers ou murs des abeilles. Composés de niches, ceux-ci contenaient des essaims d’abeilles permettant une exploitation commerciale du miel et de la cire. Ils s’intègrent parfaitement aux murs de pierres sèches et aux bories qui jalonnent la commune.
Le plus long mur d’abeilles (chemin de camp-long) est constitué de 56 niches sur une longueur de 60 mètres. C’est le deuxième plus long de France. Le deuxième apier se trouve proche de la Touloubre.
Les bories
Les bories sont des constructions en pierres sèches. Elles servaient autrefois de lieu de repos et d’abri aux bergers. Une cinquantaine de bories ont été répertoriées sur la commune.
L’Oppidum
Salle multi-activités à l’architecture contemporaine et aux équipements de pointe. Elle accueille des expositions, des spectacles, des activités scolaires et sportives. Derrière le mur de projection se cache un mur d’escalade de 7 voies.
Les tables d’orientation
2 tables d’orientation sont placées sur le baou.
Le balcon orienté Nord-Est (rue du baou) :
Point de vue imprenable sur la vallée de la Touloubre, le Luberon, le Mont Ventoux, le Pays Salonnais ou encore la chaîne de la Trévaresse ou le canal de Provence.
Le panorama plein Sud (rue du passe-temps) :
A la fois entouré de massifs forestiers, comme celui des Costes et des Alpilles, et proche de l’eau, ce panorama dominé par le bleu et le vert apaise et montre combien la nature est belle et doit être préservée.